13/09/2015 : Trail Côte d'Opale (62km) : mon second objectif 2015
Bonjour.
Me voilà de retour sur Le Trail Côte d'Opale pour cette année m'attaquer au 62km : après 2 fois le 31 et le 42 l'année dernière, il fallait bien terminer la série
En commençant ce "compte rendu", je réalise assez vite que j'ai bien trop de choses à raconter (la journée du Samedi avec la course d'un ami, ma course et celle de ma femme qui est inscrite sur le 21km)… bref je vais essayer de faire le tri, mais j'ai peur que l'on vire vers le Roman (je vais essayer de "chapitrer" un peu pour vous permettre de prendre des raccourcis si je suis trop long…)
Toutes mes excuses à l'avance…
Samedi 13/09 : Dossard et course de Laurent et Thibault
Je passe rapidement le matin pour récupérer mon dossard et y retrouve LAURENT (un ami d'enfance) ainsi que son pote Thibault avec qui il va courir l'après-midi sur le 14km.
Laurent, à la vue de mon blog et de mes vidéos, s'est décidé cette année à reprendre le sport et venir découvrir le Trail… C'est avec plaisir que je vais occuper mon après-midi à le suivre avec ma femme et ses enfants.
Vers 15h30, on retrouve Laurent Thibault et les enfants sur la digue de WISSANT où il règne une grosse ambiance. Le départ est donné en direct sur France 3 (une belle reconnaissance pour ce Trail qui le mérite bien )
C'est aussi avec un grand plaisir que l'on rencontre la très sympathique Julie avec qui nous n'avions jusqu'ici que communiqué via FaceBook . C'est la maîtresse de l'adorable Teckel "Itchoum" que nous avions rencontré avec "sa mamie" lors du Fores'Trail. Une même passion pour le Trail et les Teckels nous unis… et nous espérons avoir plus de temps pour discuter lors d'une autre course dans la région…
Le départ est comme d'habitude magnifique, avec quelque 4000 Traileurs lâchés sur la plage.
Une fois le départ donné nous nous dirigeons vers le 6ème km pour encourager Laurent. Je dois avouer que je ne suis pas confiant pour lui : une préparation quasi inexistante, 2 entorses (dont une la semaine avant la course), j'ai peur qu'il souffre trop, mais en le voyant arrivé je suis rassuré. Il ne boite pas trop, il a l'air heureux… ça devrait le faire
Direction le km 9… et toujours le sourire à son passage, plus aucun doute, il va le faire… il gère bien sa course, ne force pas inutilement…
Bon, ensuite j'ai lamentablement merdé Je décide d'aller le retrouver au km 11, sauf qu'on le loupe (trop rapide le lolo !) et je réagis trop tard… (pensant à une baisse de régime).
Bilan on repart trop tard et on loupe son arrivée. Je suis extrêmement déçu pour les enfants, et cela va me travailler un peu pendant la soirée .
En tout cas je suis extrêmement fier de lui. Premier Trail de 14km, sur un terrain pas facile et en 2h05.
Visiblement il est très heureux, il a apprécié… et il y a fort à parier que ce ne sera pas la dernière.
Dimanche matin : l'Avant course
J'arrive très tôt : mal dormi, trop excité… mais surtout pas très serein . Aucun doute dans ma capacité à encaisser les 62km tant ma préparation s'est bien passée, mais plutôt un gros doute concernant une douleur au pied gauche que je traine depuis 3 semaines et dont j'ignore comment elle va évoluer sur une course d'au moins 7h… Bref très bizarrement, je suis moins serein qu'en Mars avant le départ de mon premier 80km
Je me dirige vers la digue où je dois retrouver des amis et je croise Jean-Baptiste (Running-Dad), un Traileur avec qui j'ai communiqué via mail après une course et qui m'a reconnu grâce à mes vidéos . On échange quelques mots et je lui souhaite bon courage pour son premier 62km, il n'a pas l'air serein non plus et je le comprends…
Je retrouve Ludo un ami avec qui j'ai déjà pris le départ de quelques courses et Stéphane un autre coureur avec qui je communique depuis un moment via FaceBook…
Timidement j'accoste MONSIEUR Thierry BREUIL, on échange quelques mots, lui demande pour faire un selfie… et me rate lamentablement en appuyant sur le mauvais bouton de la caméra (l'émotion d'être à côté d'un champion… bref je suis dégoûté après coup… La Loose)
Bon, on descend tranquillement sur la plage et on retrouve Michel BOWIE (un ami de Ludo). Je suis content de le rencontrer surtout qu'ensuite on ne le reverra plus… c'est une vraie "Flèche" et il terminera à une superbe 9ème place au Scratch : Un grand bravo à toi Michel.
Suite des retrouvailles, Damien (avec qui j'ai partagé une fin de course il y a 1 an) nous rejoint. Je ne le trouve pas trop relax… mais bon on est beaucoup dans ce cas.
Damien fera sa course en solo (qui s'arrêtera malheureusement au bout de 30 km. J'espère qu'il n'est pas trop déçu et qu'il reviendra )
Stéphane est avec ses amis et va normalement faire "sa course" avec un bel objectif de 7h00… je reste donc avec Ludo.
Départ de la course
Avec Ludo on discute … et on loupe le départ "pas très sonore" pour une fois
Comme d'hab, j'ai quelques frissons avec ce superbe départ en ligne sur la plage (le grand kifff)
Départ tranquille comme prévu, je reste avec Ludo jusqu'au moment où trop couvert il décide de retirer sa veste. Il me dit de continuer… mais malheureusement, il ne me rattrapera pas (il a eu des pépins physiques qu'il a dû gérer pendant toute la course, et moi ayant de "bonnes" jambes j'ai rapidement pris le parti de faire ma course en solo…)
Comme Ludo me dira après : quand c'est le bon jour, il faut en profiter… visiblement il me m'en veut pas trop
La marée est bien descendue, il reste très peu de flaques et la plage, longue de 5km jusqu'au Blanc-nez, défile sans difficulté… si ce n'est qu'il faut faire attention à ne pas se laisser embarquer sur un rythme trop soutenu (comme j'en ai trop souvent l'habitude ici )
Sur la fin de cette portion de plage on longe de magnifiques falaises (un passage que j'adore) et je rattrape Stéphane et ses amis... on discute un peu le temps d'arriver au pied du Blanc-nez (11km/h de moyenne : pari gagné j'ai réussi à me tenir à l'allure souhaitée )
Km5 : A l'attaque du Cap Blanc-Nez, première difficulté qui n'en est pas vraiment une (on monte en pallier), les jambes répondent bien et je pars seul devant (c'est décidé je vais faire "ma course" en essayant de ne pas forcer mais en m'efforçant de garder un rythme régulier et soutenu …enfin pour mon niveau)
La montée se fait sans problème sauf une petite pointe de douleur sur l'intérieur du genou droit (tiens… je n'ai jamais rien eu de ce côté !). Pour le moment ce n'est pas gênant et je suis surtout focalisé sur mon pied gauche (qui miraculeusement me fout la paix)… donc je n'y prête pas trop attention.
Km7 : En haut du Blanc-Nez… bien sûr un beau panorama avec vue sur les côtes anglaises… le tracé se poursuit en direction de Sangatte par un sentier roulant et descendant sur 3km qui nous amène au pied de la deuxième difficulté : le mont des "Noires Mottes".
Km12 : Les jambes répondent vraiment bien et cette deuxième difficulté est avalée sans problème : c'est bon signe. C'est une très belle montée : des sentiers calcaires, de la végétation, des blockhaus… un passage que j'apprécie à chaque fois .
En haut "des noires mottes", sur un court instant de faux plat, mon genou droit me titille de nouveau… un peu plus fort… je commence à m'inquiéter un peu, on a même pas encore fait 1/5eme du parcours … mais la douleur est intermittente… allez on verra plus tard pour le moment je suis concentré sur ces 25 premiers km où est concentré un maximum du dénivelé sur 5 "monts" à gravir.
Descente rapide vers "Hautes Escalles", où beaucoup de monde sont regroupés pour nous voir passer.
km 14, on enchaîne avec une première ascension du "Mont de Sombre"… aucun souci dans les montées… je remonte tranquillement le peloton. En fait j'ai trouvé très vite un rythme avec une foulée assez courte qui me permet de courir quasi toutes les côtes sans avoir le sentiment de forcer… c'est une sensation très agréable (y a pas à dire quand les jambes sont là, c'est le pied… Oh le jeu de mots pourri !!)
A peine arrivé en haut qu'on redescend par le versant Sud pour ensuite monter de nouveau ce "Mont de Sombre".
Les jambes tournent toujours aussi bien, et une fois en haut on profite à nouveau d'un très beau panorama.
Cela fait un peu plus d'1h 30 que l'on court et là j'ai une grosse pensée pour ma chérie qui vient de partir sur son premier 21km en solo (heureusement un groupe d'amis est avec elle au départ pour la détendre).
Un petit regret c'est qu'avec un départ décalé d'1h30, on ne pourra pas se retrouver sur la section commune à nos deux parcours… je serais déjà bien devant quand elle arrivera.
On est au Km 19.5, il reste une grosse descente et on est à Hervelinghen pour le premier Ravito tout en musique .
Petit bilan genou : quasi aucune douleur en montée ni en descente (ou négligeable), donc on se détend… on "envoi du gaz"… et on profite
Je refais copieusement le plein de ma poche à eau, mange tranquillement une banane, un sms pour donner mon temps de passage, bref je prends mon temps…
Je constate quand même que je suis sur une moyenne de 10km/h… ce qui est pour moi fort bien compte tenu du profil de ces 20 premiers km… mais je me pose des questions pour la suite avec cette douleur latente au genou droit… enfin tant que ce n'est qu'intermittent…
Me voilà reparti, à l'assaut du "Mont de Couple" dernière grosse montée… et toujours sur le même rythme malgré cet arrêt prolongé !! Je me dis que toute cette longue préparation, bien que totalement improvisée, a vraiment été efficace .
Km 22.5 : Une fois en haut, et après avoir été chaleureusement encouragé par des spectateurs toujours aussi enthousiastes, on attaque la descente vers Wissant.
Une portion "un peu" technique, sur un sentier avec des ornières… il faut rester très attentif si l'on souhaite "envoyer" dans cette descente… et comme j'ai toujours de bonnes cannes… je fonce.
Peu après le km 25 on retrouve un tronçon commun au 21, 31, 42 et 62km où un car podium est installé… de la musique que l'on entend au loin… c'est cool… ça fait du bien…
A partir de là, je vais avoir beaucoup de monde à doubler car nous avons rejoint l'arrière du peloton du 42km avec qui nous avons toute la fin de course en commun. Ça fait du bien car je commençai à être un peu seul, ne rattrapant plus beaucoup de concurrents du 62km.
Je suis toujours aussi étonné de voir le monde que l'on croise aux intersections de routes… le TCO c'est la fête .
Mi-parcours : c'est une toute autre course qui commence
Km 29.5, fini les grosses montées… bonjour le sable…
On attaque les dunes du châtelet qui après 30km bien soutenus sont bien "casse-pattes". 2Km de sable bien mou entrecoupé d'un petit passage par la plage. Je décide de les passer sans forcer car je connais trop bien le reste du parcours et du terrain comme ça… il y en a encore pas mal… donc gardons des forces.
Il faut bien reconnaître que les 10km suivant (jusqu'au 2n ravitaillement) sont, à mon avis perso, les moins intéressant du parcours … mais comme je continue à remonter le peloton du 42km, ce n'est pas un gros problème… cela donne l'occasion d'échanger quelques mots, quelques encouragements avec ceux qui sont un peu à la peine… le temps passe ainsi plus vite
Du coup sur cette portion j'ai très peu filmé, mais pas mal discuté.
Outre le peloton du 42km je constate quand même que je recommence à doubler des coureurs du 62km… c'est bon ça… le seul hic c'est que mon genou droit me fait bien plus souffrir maintenant … mais j'ai encore de très bonnes jambes… et je suis toujours sur une base de 10km/h !!!.
C'est à partir d'ici que j'ai décidé de gérer cette douleur "au mieux" : tantôt de ralentir pour soulager ce genou, tantôt de marcher au lieu de forcer sur les portions difficiles (style sable mou).
Km40 : 2nd ravito, j'avais prévu de faire plus rapide : ma poche à eau n'étant pas vide, je me contente de remplir 2 flasques souples emmenées à cette intention. J'avale une banane… et un coureur m'accoste : il m'a reconnu et visiblement il aime bien ce que je fais avec mes vidéos de "course inside". Ca fait très plaisir de voir que cela plait
Je sors du ravito, consulte mes sms pour voir avec plaisir que Pascale était au 14ème km en 1h50 (c'est génial, elle est dans son rythme, je suis très content pour elle, ça me rebooste)
Il y a un petit orchestre à la sortie du ravito, c'est cool… je les félicite et c'est reparti pour la portion pour les costauds. Je sais qu'il reste beaucoup de sable mou (dunes de la Slack) et la portion entre Ambleteuse et Audresselles qu'il va falloir passer à marée haute.
Km 43,5, on passe sur un petit pont au-dessus de la Slack, une petite rivière qui se jette dans la mer… et dont on reparlera plus tard… patience…
Je continue sur mon bon petit rythme et rattrape toujours pas mal de monde… c'est bon pour le moral
Vers le km44 : on attaque la difficile portion des dunes de la Slack.
On les passe cette année dans le sens inverse de l'année dernière, et c'est annoncé comme étant plus difficile… et je confirme, c'est bien plus difficile dans ce sens … ça peut paraître bizarre mais c'est réel .
Etant largement dans les temps que j'ai envisagé, je décide de passer cette section tranquillement, en courant autant que possible mais en passant en mode marche rapide dès que le terrain génère trop de douleur dans mon genou.
Au final cela se passera plutôt bien. Ce fût tout de même une portion bien épuisante, mais que ce décor est magnifique... c'est dur, mais j'apprécie vraiment ce tronçon .
On en termine par une bonne descente dans le sable mou, avec une vue superbe sur la plage et Ambleteuse au loin. Le plus dur est fait… enfin c'est ce que beaucoup pensent…
Une fois revenu sur la plage j'imite une charmante coureuse du 42 qui vide ces chaussures. En effet j'ai collecté beaucoup de sable, et la route est encore longue (on en est qu'au km 46,5) ne prenons pas de risque.
Une fois les "pompes" vidées, me voilà reparti en direction d'Ambleteuse et comme annoncé, c'est marée haute.
Très vite on se retrouve obligé de courir sur le haut de la plage qui est intégralement recouvert… de galets ou de bien sable mou…
C'est assez épuisant et nous sommes assez peu à courir ici, mais mes jambes me portent toujours, alors go go go on va essayer de ne pas trop traîner ici .
Un instant de folie :
Km 48, juste avant de rejoindre Ambleteuse… on retrouve cette fameuse "Slack". Comme annoncé, avec la marée haute, la rivière est de ce fait très haute, et ici il n'y a pas de pont.
L'organisation a prévu un bateau pour franchir ce passage, mais là un petit vent de folie souffle dans ma tête .
En effet je suis très bien, plus que dans les temps, je sais maintenant que je vais finir au-delà de mes espérances… alors je décide de me faire plaisir et de m'amuser… à traverser à pied.
Une corde est installée pour les dingos comme moi, je regarde la personne qui me précède sortir de la rivière et elle me semble être à peu près de ma taille… alors je me lance .
C'est rafraîchissant, cela fait pas mal rire autour… mais en fait elle est quand même bien profonde et je me retrouve très rapidement avec de l'eau jusqu'au-dessus des épaules (pour info je fais 1,82m).
Pas grave, on est là pour se marrer aussi… la caméra dans une main et la corde dans l'autre j'avance tranquillement pour sortir de là en ayant aucun regret. Ça m'a fait un bien fou, elle n'est pas si froide que ça…
On traverse Ambleteuse avant de redescendre sur la plage. Km 49 : c'est reparti pour 1,5 km … de galets voire de rochers… pour certain c'est dur pour le moral… c'est vrai que c'est assez épuisant, surtout avec presque 50km dans les pattes.
Il faut juste bien faire attention de ne pas se blesser bêtement ici… je sais qu'une fois arrivé à Audresselles le terrain sera plus clément .
KM 51, passage par Audresselles où j'enfile tout de même ma veste car la pluie se fait vraiment plus forte… et le ciel est tellement menaçant que ce n'est pas parti pour s'arrêter (cela durera d'ailleurs jusqu’à l'arrivée).
Une fois sorti du village on attaque le sentier côtier pour rejoindre le Cap Gris-Nez. Un beau sentier avec de beaux points de vue (encore un tronçon que j'aime beaucoup ), mais les organismes ont déjà bien souffert et cela commence à être difficile pour bien du monde.
Moi de mon côté je gère tant bien que mal mon genou et continu ma remontée en mode Pac-Man (petite allusion à mon ami Bruno).
KM 57, dernier petit ravito où je prends le temps de contrôler le sachet "plus ou moins" étanche dans lequel j'ai mis ma clé de voiture… oupss il y a un peu d'eau , mais ça va… enfin j'espère (amis Traileurs, pensez à prendre un sac vraiment étanche pour y mettre vos clés surtout si ce sont des clés électroniques… au cas il vous prend un coup de folie et de piquer une tête dans une rivière)
Je consulte mon téléphone… et je suis super-heureux de voir que Pascale a bouclé son premier 21km en solo en 2h51
Elle voulait faire moins de 3 heures… contrat rempli . Avec cette bonne nouvelle je repars pour les 6 derniers km le couteau entre les dents.
60km : nous voilà de retour vers Wissant… ça sent bon… sauf qu'il faut repasser par un petit bout des "Dunes du Chatelet" : Quand y en a plus… y en a encore, mais bon c'est juste pour 500m .
On attaque la fin du parcours avec 3km de plage mais cette fois la mer est descendu un peu et du coup la plage est plus large, ce qui nous permet de retrouver du sable assez dur pour courir confortablement.
Je regarde mon chrono, 6h40 Même si j'ai perdu pas mal de temps entre les dunes de la Slack et les portions de galets/Rochers … je vais faire un truc génial
Un beau final, malgré la pluie
Km62.5, dernier escalier pour quitter la plage, un petit détour dans Wissant, et j'attaque la digue et la montée vers la place de la mairie.
Malgré la pluie, il y a encore beaucoup de monde et de chaleureux encouragements… c'est grisant
Les enfants de Laurent m'attendent dans la montée que l'on fera en partie ensemble, Laurent me mitraille avec son appareil photo, je suis heureux, sur un petit nuage .
Je suis conscient que j'ai fait "un truc" aujourd'hui… j'ai encore de bonne jambes et termine avec une bonne foulée… je n'en reviens pas moi-même (ma longue préparation a vraiment été efficace… ça en valait vraiment la peine )
Voilà je passe la ligne d'arrivée en 7H05 (moi qui visait 7h30 !!!)
147ème sur 528 classés (76ème/216 en V1) … pour moi c'est énorme
Je retrouve Laurent à la sortie du Ravito, les enfants ont vraiment l'air heureux pour moi, malgré la pluie ils ont tenu à me voir arriver, ça fait chaud au cœur.
Je commence à me refroidir, et demande juste à Laurent de me raccompagner jusqu’à la voiture (au cas où ma clé de voiture aurais mal supporté "la Slack") mais aucun soucis.
Bilan de ce week-end : que de la satisfaction
Le plaisir de suivre Laurent sur son premier Trail qui en appelle d'autres
Une nouvelle victoire sur elle-même de ma chérie qui est venue à bout d'un 21km en solo
De belles rencontres et des retrouvailles avant et pendant cette course
Et surtout "une perf" que je n'espérais pas. Cette fois-ci j'ai fait cette course dans l'optique de me dépasser, de me jauger en vue d'autres objectifs… et je suis amplement satisfait.
Au moment où j'écris ces lignes, pas trop de bobos. Je vais juste soigner mon genou droit. Après passage chez le médecin, il se trouve que j'ai le ligament latéral interne qui a souffert (sûrement lors d'une torsion dans les galets au pied du Blanc-Nez), mais cela ne semble pas trop grave… Wait and see
Retour sur ma préparation :
Comme cela avait plutôt bien marché pour mon EcoTrail 80km en Mars, j'ai reproduit quasi la même préparation, sur 3 mois.
J'ai pris pour habitude d'introduire une cure de Spiruline dans le dernier mois pour soutenir le rythme tout en facilitant la récupération (ceci dans l'esprit de ne pas finir cette prépa sur les rotules…) et cette fois-ci je l'ai fait en partenariat avec SPORTHEM (merci à toi Yoann pour m'avoir sollicité). Pour plus de détails vous pouvez consulter cet article : "Récit sur la préparation Trail Côte d'Opale avec SPORTHEM"
Allez, j'arrête là mon roman… désolé c'était un peu long… mais cela me sert aussi (et surtout) de retour d'expérience pour la suite.
Bravo à toute l'équipe d'organisation et surtout à tous les bénévoles.
J'attends avec impatience de savoir ce que nous réserve Franck VIANDIER pour le 10ème anniversaire de cette bien belle course…
RdV est déjà pris pour le TCO 2016
ATTENTION : depuis que j'ajoute de la musique à mes vidéos... elle ne sont plus visible sur SmartPhone (droits d'auteurs et blocage partiel sur Youtube)... mais elles sont bien visibles sur PC
Pensez à regarder la vidéo en HD, si YouTube ne vous bascule pas directement sur la meilleure définition...
> Lien vers l'Album Photos de la course <
Pour ceux que cela interesse, voici la trace GPS (fichier GPX) du parcours de ce Trail Côte d'Opale 2015 (62km) : Trace_GPS_Trail_Cote_d_Opale_2015___62km
Voici aussi, via les liens ci-dessous, mes récits des l'éditions 2012, 2013 et 2014 (avec photos et vidéo) :
09/09/2012 : Trail Côte d'Opale (31km) : ma plus grosse course de l'année, mon petit défi à moi…
08/09/2013 : Trail Côte d'Opale (31km) : une nouvelle fois mais, dans le sens inverse cette année
14/09/2014 : Trail Cote d'Opale 42km : une belle course à trois